dimanche 1 mars 2009

ANTI-SHARK

LO N°284 (28/02/09)

TIENS, POUR FINIR LE MOIS, UNE SPÉCIALE SHARK ! (Histoire de vidanger mon ordi tout pollué par –)

Le Shark pris à son propre piège : à force de vouloir tout faire, tout gérer, être partout, ne rien déléguer, il devient, pour tout, pour tous, le seul interlocuteur possible. Du coup, le jour où il ne fait rien, ne dit rien, ne se déplace pas (je veux parler de la Guadeloupe, bien sûr), personne n'y comprend plus rien, tout le monde lui en veut — et y a de quoi ! — T'es dans la merde, Sharkoz !
Alors il envoie Hortz Boutefeux qui va s'occuper vite fait de vidanger le pays de tous ses nègres à l'aide de quelques tours de charters vers l'ex AOF (Afrique Occidentale Française, pour les plus jeunes). Il sait faire.

Mais les choses avancent, en fait : le Shark s'est déjà mis à dos les JDB (jeunes de banlieue), les lycéens, les étudiants, les profs, les infirmières, les médecins, les psys, les avocats et les juges, les ouvriers, les pêcheurs, les télés publiques… aux dernières nouvelles les chercheurs, bientôt les guadeloupéens (et avant même d'y avoir mis les pieds), un certain nombre de policiers et préfets, des journalistes… et même des membres de son parti… et même les mirlitaires… les pays africains… Quant aux pays d'Europe, n'en parlons pas… (Je dois en oublier…)
Il reste quoi, après ?
Les curés… les juifs… les musuls… les banquiers… les agriculteurs… les chefs d'entreprises du cac 40… Barack Obama…
Il a encore du boulot.

SARKOMMENCE !
Un petit flim rigolo (en pièce jointe, en principe, sinon, réclamez)
(C'est lui l'acteur qui joue Van Damme)
Film qui illustre plutôt bien le commentaire « Le bouillonnement fumeux de la parole sarkozyste : ça a l'effervescence d'un cachet d'aspirine qui donnerait mal à la tête au lieu de la soigner. »



Et encore un, à propos de ses dernières victimes, les chercheurs :
http://www.rue89.com/2009/02/22/science-et-recherche-la-video-qui-oppose-sarkozy-a-obama

« Je serais chercheur, moi je saurais pas quoi chercher. » (Brève de comptoir)

NON À L'ACHARNEMENT THÉRAPEUTIQUE
Du côté de la prostate
La sarcosine est une molécule décelée dans les urines des cancéreux de la prostate. In vitro, elle se montre capable de déclencher un processus tumoral en transformant des cellules de prostate en cellules cancéreuses invasives, à l'origine de l'apparition des métastases.
Attention les poumons !
La sarcoïdose ou lymphogranulomatose bénigne est une maladie inflammatoire systémique de cause inconnue, qui peut atteindre n'importe quel organe, mais préférentiellement les poumons. Généralement sans gravité, elle guérit spontanément dans la grande majorité des cas. Cependant, chez 20 % des malades, elle provoque des complications respiratoires menaçantes (fibrose respiratoire, insuffisance respiratoire chronique), ce qui justifie un diagnostic précoce et un suivi régulier. D'autres complications sont possibles, mais très rares : atteinte cardiaque, méningite. En dehors des cas sévères, aucun traitement n'est nécessaire (sinon, on propose une corticothérapie).
La sarcoïdose peut toucher les hommes ou les femmes de tout âge et de toute origine ethnique. La maladie survient généralement à l’âge adulte, entre 20 à 40 ans. Chez les caucasiens, on note une égale fréquence de survenue chez les hommes et chez les femmes. La population noire (Africains et Antillais) est plus souvent touchée, avec une préférence pour les femmes. Les formes de sarcoïdose dans cette population sont en outre plus graves.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarcoïdose

DE QUELLE MALADIE SARKOZY EST-IL LE NOM ?
Si son nom évoque des tas de maladies, sarcome, sarcopte, sarcosine, sarcoïdose… et d'autres objets réjouissants tels que sarcophage ou le sarkosucus (un dinosaure peu connu), ça ne suffit pas : Sarkozy EST la maladie. L'abcès qui concentre en lui la maladie interne de LaFrance — et, comme c'est le rôle d'un abcès, sert à l'évacuer. En ce sens, il devrait contribuer à guérir la maladie en question — à condition qu'à un moment, l'abcès soit mûr, éjecte son pus, et que, derrière, on désinfecte. Il restera une cicatrice.

« Sarkozy… vraiment on se demande pourquoi ils choisissent des ministres qui ont des noms de maladie de peau. » (Brève de comptoir, 1995)
Mais bon, Ariane Ascaride, c'est pas mal non plus… Et Rezvani ? Cazaumayou, Zinedine Zidane, Schwartzkopf, Bolkenstein… attaquer les gens sur leur nom, c'est une forme de racisme, non ? Et sur leur physique ? Quelle différence y a-t-il, finalement, entre se moquer de quelqu'un parce qu'il a la peau noire et se moquer de quelqu'un parce qu'il est de petite taille ? C'est petit !

PETIT
« Plus ça va, plus les grands de ce monde rétrécissent. » (Brève de comptoir — et datant d'avant le Shark !)

« Plus t'es petit plus tu respires de la pollution, Chirac qui fait presque deux mètres il s'en fout pas mal, c'est pour ça qu'il nous faudrait un nain comme président. » (Brève de comptoir 1997)
Gagné !

« C'est la télé qui fait élire les présidents, d'ailleurs on s'achemine vers des présidents de plus en plus cons, vous avez remarqué ?
— En France ?
— Partout. »
(Brève de comptoir, 1995)

SARKO, JOCKEY DE LA FRANCE
« Les jockeys ne se doutent pas à quel point les chevaux les détestent. En réalité les jockeys ne comprennent rien aux chevaux. J’en ai parlé à mon cheval. Il opine. (…)
— Pour quelle raison, dit-il, des animaux comme moi, que Dieu a créés pour qu’il broutent dans les hautes herbes, se prendraient-ils soudain d’affection pour des petits nerveux exaltés qui leur grimpent dessus, les cravachent et leur filent des coups de pied dans le bide dans le seul but d’arriver les premiers au bout d’un chemin sans pâquerettes, pour que les chômeurs puissent claquer leurs assédiques le dimanche ? »
(Pierre Desproges. "Chroniques de la haine ordinaire")

« Il fait semblant d'être humain ! de changer de slip tous les jours ! s'il croit que c'est comme ça qu'il va remonter dans les sondages ! » (Brève de comptoir, 1997 — Je ne sais pas ce qui parlait le type…)

(Une citation bien connue, courant déjà sur le net, mais tellement jouissive…)
IL EST NABOT, LÉON.
« Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse. Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui dugalop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ».
(Victor Hugo "Napoléon, le petit". Actes Sud)

(Et bonne fête à tous les Romains — dont un.)

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